Le village de Brovès

salut à tous les visiteurs.J'ai crée ce blog pour faire connaître à tous les internautes un peu curieux,l'histoire de ce village totalement abandonné que l'armée à fait évacuer pour s'y entraîner.C'est impressionnant, les maisons tiennent encore debout, les portes et les volets sont toujours là, mais il n'y a plus personne.Malgré les saccages divers, ce village semble toujours vivant. bonne balade à tous les visiteurs et n'hésitez pas à laisser des commentaires.

Nom :
Lieu : aix, PACA, France

Jeune homme de 30 ans vivant dans le Sud Est de la France

samedi, mars 18, 2006

La cloche n'est plus là mais le clocher garde le torse bombé. Il reste la fièrté du village.

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Quels surprise et plaisir de découvrir ce blog sur le Brovès...
C'est un village que j'ai en tête depuis presque 20 ans.

Entre mai et juin 1986 je l'ai traversé à pieds. Non point en tant que soldat, j'étais objecteur de conscience ! Paysages grandioses et magnifiques, le Canjuers, où se niche le Brovès n'a jamais pour autant (me semble-t-il) été un lieu de lutte pour des pacifistes.
En fait cet été là j'accompagnais une des dernières grande transhumance joignant la Méditerranée aux hautes cimes des Alpes, de Fréjus à Thorame basse, du var aux Alpes de Haute Provence, des cigales sous les chênes liège aux gentianes dans les alpages...
Plusieurs milliers de tête de mouton, certains décorés, avec la troupe des bergers, les chiens, les ânes bâtés et bien chargés, les sonnailles, et tout un peuple venu les accompagner, les garder "dans les rails" du cheminement. Ainsi qu'une équipée de gardes forestiers !
Nous avions donc l'autorisation de traverser ce plateau karstique, avant de plonger vers le Verdon.
Le temps était merveilleusement beau, le soleil déjà haut à cette saison déclinait le soir venu en apportant une fraîcheur bienveillante pour le troupeau, les grillons et les courtilières chantaient dans les rayons du soir lorsque nous avons installé notre bivouac, à l'entrée de Brovès justement, dans quelques pacages adossés au village avec son clocher... Je me souviens des forestiers qui étaient allé descendre un arbre mort parmi les genévriers, puis un feu gigantesque, un vrai feu de la Saint-Jean, permit de rôtir une pauvre bête sacrifiée pour l'occasion (après quelques jours de marche elle avait dû avoir un accident et ne pourrait pas suivre la marche jusqu'aux alpes sans doute ?).
Paysage magnifique, qui je dois bien le reconnaître, grâce à sa situation de site militaire interdit, a été protégé d'un tourisme plus ou moins dévastateur ou uniformisant.

Je ne sais ce que deviendra à l’avenir ce site et ce beau village, mais je lui souhaite de conserver comme un témoin son calme relatif en dehors de la course effrénée qui standardise tout.
Quoique… Je n’y suis pas allé lors des tirs de char et autres mitrailleuses !!! et Dieu sait si les grands plans du Canjuers sont en tous sens lacérés de piste d'argiles rouges et jaunes creusées par les chenillettes ; en quelque sorte un paysage de guerre rappelant les confins de l’ex-Yougoslavie au coeur de la Provence…
j.deries@wanadoo.fr

04 avril, 2006 08:54  
Anonymous Anonyme said...

super blog mé qui es tu?
laurentam06@free.fr

08 juin, 2006 05:44  
Anonymous Anonyme said...

Et toi lautrentam06 te ne dit pas grand chose connait tu Brovés et dans quelles années

23 juin, 2006 03:14  
Anonymous Anonyme said...

Super village dommage de le voir dans cet état, un vrai musée provençal, départemental ou national,j'imagine le village refait par des bénévoles et en faire un gigantesque musée avec des mannequins en costume d'époque exersant des enciens metiers, un peu comme le musée "tradition populaire de Draguignan. Ce village mérite que beaucoup de passionnés se mobilisent pour que brovés revienne civile et soit pris en charge d'une partie par le département,que faire? Moi aussi je suis faciné par ce village depuis plus vingt ans.Merci d'avoir fait un site merveilleux et trés interréssant sur le village brovés. "Brovés ne meurt pas" Cordialement DM doyen83@free.fr

10 août, 2006 14:30  
Anonymous Anonyme said...

La cloche avait été installé en grande pompe en 1725, elle avait été fondée par Joseph HUART, maitre fondeur de Claviers et pesait pas moins de 350 livres.
Un ami, ancien militaire, m'a dit qu'elle avait été volée par par des parachutistes d'un régiment de Tarbes au cours de manoeuvres et qu'elle sert maintenant à sonner le rappel dans cette caserne

09 septembre, 2006 05:58  
Anonymous Anonyme said...

Il y avait 2 cloches.La plus petite,pour sonner la messe,les usages courants.La plus ancienne,la plus grosse servait à sonner le glas.Elle était arrivée à Brovès à dos de mulet.
Ces deux cloches étaient baptisées.Laurs prénoms étaient gravés sur leurs flancs.
Pourquoi ne pas les avoir déposés à l'évêché?

29 mars, 2007 06:32  

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